(Photo Journal Sud-Ouest)
En cette fin de mois de juillet, la Gironde est le département le plus durement touché par les feux de forêt, qui ont ravagé plus de 580 hectares sur notre territoire ce week-end du 25 juillet 2015 sur le front de l’incendie de Saint-Jean-d’Illac.
Le Conseil départemental, qui finance le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de la Gironde à hauteur de 50%, ce qui représente 90 millions d’euros de budget par an, se retrouve au cœur du dispositif anti-incendie et collabore étroitement avec les services de l’Etat et les sapeurs-pompiers pour gérer cette situation.
Durant la période estivale, ce sont plus de 1 500 sapeurs-pompiers qui sont mobilisés pour faire face aux risques accrus de l’été, sur nos routes, nos littoraux et nos forêts en Gironde, avec courage et détermination, au péril de leurs vies comme nous l’avons observé sur le front de l’incendie de Saint-Jean-d’Illac.
Face à l’urgence à laquelle notre département a été confronté en ce week-end du 25 juillet, avec un incendie d’ampleur à Saint-Jean d’Illac et plusieurs importants départs de feu à la Teste-de-Buch, Vendays-Montalivet et Naujac-sur-Mer, nous avons également pu compter sur la solidarité de nos départements limitrophes, la Charente et les Landes, qui ont mobilisé leurs moyens en renfort.
Face à cette situation de crise, nous ne pouvons que saluer le professionnalisme et le dévouement des sapeurs-pompiers, qui ont permis, couplés à une excellente gestion de la part du Département, de maitriser et finalement stopper les flammes.
Mais ce succès ne doit pas nous faire oublier que ce sont 580 hectares de nos forêts girondines qui ont disparu en l’espace de quelques jours, ravagées par les flammes, et ceci dans un contexte de chaleur et de sécheresse presque inédit en Gironde.
En effet, le mois de juillet 2015 est selon les climatologues le plus chaud et le plus sec que notre département ait connu depuis 50 ans. Ce constat doit nous alarmer sur l’évolution du climat de notre planète, que nous commençons déjà à ressentir ici, sur notre territoire.
Les incendies de forêt et l’érosion du littoral que la Gironde subit de manière inédite depuis quelques mois sont les symptômes d’un mal plus global, celui du changement climatique. Le Département, comme de nombreuses collectivités, devra dans les années à venir s’armer au mieux pour s’adapter aux nouvelles conditions climatiques qui vont bouleverser notre territoire.
