La guerre en Ukraine et le dernier rapport du GIEC sur l’impact du dérèglement climatique nous imposent un devoir de solidarité pour apaiser éco-anxiété et désarroi liés à un contexte géopolitique dramatique et instable.
20% des jeunes âgés de 15 à 24 ans souffrent d’un syndrome dépressif. C’est un nombre qui a doublé de 2019 à 2020. Voilà 2 ans que la crise sanitaire bouleverse nos repères, nos organisations, nos vies.
Dans ce contexte, les troubles psychologiques engendrés touchent plus violemment encore les jeunes qui vivent déjà dans des situations fragilisantes et les jeunes porteurs de handicap.
Le Département a adopté deux motions à notre initiative. L’une pour l’amélioration du bien-être et de la santé mentale des jeunes. L’autre, pour un meilleur accompagnement des jeunes en situation de handicap, qui passe notamment par la revalorisation du rôle et du statut des AESH. L’État doit urgemment pallier les carences du secteur de la santé mentale et permettre à ces jeunes d’avoir un accompagnement adéquat.
Donnons aux jeunes l’accompagnement dont ils ont besoin pour se construire comme adultes bien dans leur vie.
Bruno Béziade, Martine Couturier, Laure Curvale, Ève Demange, Agnès Destriau, Romain Dostes, Maud Dumont et Agnès Séjournet.