L’empressement du gouvernement est devenu pression sur les élu·e·s locaux·les sommé·e·s de prendre la décision de verser des sommes astronomiques au pot commun du « Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest ». Ce sont 281 millions d’€ qui étaient demandés à la Gironde pour créer une ligne à très grande vitesse Bordeaux–Toulouse. Pour aller à 320 km/h alors qu’il serait possible d’aller à 220km/h en rénovant les lignes existantes.
Comment peut-on imaginer relier toujours plus vite des grandes villes entre elles en coupant en deux des territoires ruraux à l’heure de l’urgence sociale et climatique ?
Les Girondin·e·s ont besoin de trains du quotidien, cadencés, abordables et basés sur un maillage territorial efficace et équitable. Le groupe écologiste a proposé et obtenu de fortes garanties quant à l’utilisation du fonds de concours versé à Bordeaux Métropole. Ce fonds participera au seul et unique financement du RER girondin.
Nous avons donc soutenu le Président du Département dans cette juste dépense de l’argent public. Ce sont 171 millions d’€ qui faciliteront les mobilités du quotidien et qui permettront de réduire les émissions de CO2 du territoire.
Bruno Béziade, Martine Couturier, Laure Curvale, Ève Demange, Agnès Destriau, Romain Dostes, Maud Dumont et Agnès Séjournet.