Conseil Départemental du 28 mars 2022
L’agression de l’Ukraine par la Russie a entraîné deux pays dans la guerre et ses horreurs.
Il faut saluer l’héroïsme et la dignité des Ukrainiennes et Ukrainiens. Il faut aussi saluer le courage de ces Russes qui manifestent, qui s’élèvent contre cette guerre, contre Vladimir Poutine.
Passé la sidération, la solidarité s’est organisée. Solidarité des Girondins et Girondines, des collectivités et du Département notamment, avec l’aide de 100 000€ partagée entre MSF, Ukraine Amitié et aux Pompiers solidaires. Nous nous en félicitons.
Les Ukrainiennes et les Ukrainiens fuyant la guerre et se réfugiant en France sont les bienvenu-es, et nous aimerions que ce soit autant le cas pour toute personne fuyant l’insécurité physique, économique ou climatique. En tout temps.
En cohérence avec notre solidarité avec le peuple ukrainien, les grandes entreprises doivent cesser de financer la guerre en Ukraine.
Cette guerre interroge aussi notre souveraineté énergétique et alimentaire. La transition énergétique doit s’opérer vers les énergies renouvelables, la stratégie alimentaire doit plus que jamais s’extraire des marchés et être résiliente.
Concernant la LGV-Grand Projet du Sud-Ouest, ce projet ruineux et égoïste, qui contribuerait à artificialiser des zones naturelles et à accentuer la fracture des territoires, le groupe a souhaité rappeler que les 170M€ votés en décembre n’étaient qu’une décision de principe, soumise au respect d’un certain nombre de garanties.
Romain Dostes, Vice-Président en charge de la politique des aînés et du lien intergénérationnel, a réaffirmé la volonté du Département de garantir la qualité de vie en EHPAD et d’accompagner les mutations du secteur à plus long terme (prévention, habitat partagé, résidence autonomie….) pour apaiser les tensions du secteur en plus du travail sur le recrutement. Le plan de renforcement des capacités du Département pour le repérage et la qualité de la prise en charge des adultes en situation de vulnérabilité a été adopté à l’unanimité. Il permet ainsi :
– la création d’une plateforme coordonnée d’échanges d’information sur les maltraitances en
établissement et le renforcement du réseau Alma.
– la création des postes dédiés au contrôle des établissements et services médico-sociaux
mentionnés ainsi que des postes nécessaires à la montée en puissance du dispositif de recueil des alertes et signalements pour adultes vulnérables
– d’abonder le budget du Pôle Solidarité Autonomie de 50 000 euros pour recourir à un marché permettant de recourir à des audits flash.
Nous attendons désormais une grande loi d’autonomie, repoussée à maintes reprises, et pourtant vitale au sens premier du terme.
Une fois de plus, comme s’agissant de l’urgence climatique, la course au profit se fait au détriment des plus vulnérables et avec le plus grand des cynismes.
Enfin, la solidarité s’est également manifestée par l’adoption d’une motion “pour un meilleur accompagnement des jeunes en situation de handicap” portée par Agnès Destriau, élue écologiste, au nom de la majorité. La précarité dans laquelle les accompagnants et Accompagnants d’Enfants en Situation de Handicap se trouve ne leur permet pas d’exercer leur métier dans des conditions décentes et de manière efficace au bénéfice des enfants.