Conseil Départemental du 27 juin 2022
Ce Conseil Départemental intervient à plusieurs titres dans un contexte inquiétant.
D’abord, le résultat des élections qui sont marquées par l’entrée en force dans l’Assemblée Nationale du Front-Rassemblement national.
Cette nouvelle assemblée nationale devra rappeler, couvrir les discours de haine, et pousser le gouvernement dans la bonne direction et à la collaboration avec tous les échelons territoriaux pour préserver, développer nos services publics et libérer les initiatives locales.
Parallèlement, l’actualité a été marquée par des violences, physique ou morale, à l’encontre de personnes LGBTQIA+ et des dégradations de ce qui célébrait ce mois de juin, mois des fiertés. L’actualité outre-Atlantique nous rappelle à quel point aucun droit, aucune liberté n’est jamais vraiment acquise. Le droit à l’avortement a été remis en cause. Une régression que l’on ne pensait pas possible il y a encore quelques mois.
Le groupe des élu.e.s Écologie et solidarités a souhaité porter une motion ‘Pour l’égalité des droits et contre les discriminations liées à l’orientation et l’identité sexuelles” interpellant l’État sur le sujet.
Les aléas climatiques sont également inquiétants, de plus en plus violents, de plus en plus fréquents. L’épisode de grêle a été d’une violence extrême et a ravagé de nombreux biens et notamment le travail d’agricultrices et agriculteurs.
La sécheresse qui s’installe de manière plus insidieuse et la canicule qui nous a frappé dès le printemps, auront aussi des impacts sur notre sécurité alimentaire.
Il nous faut encourager une modification de modèle agricole, plus résilient, à la hauteur des enjeux. Cette modification nous la demandons à l’État qui renégocie actuellement les ambitions de la France dans le cadre de la PAC.
Dans ce cadre, nous avons porté la motion “Face au dérèglement climatique, accompagner les agricultrices et agriculteurs dans leurs actions d’atténuation et d’adaptation”.
L’État n’est pas non plus à la hauteur de la reconnaissance qu’il devrait avoir envers les agent.e.s des collectivités, celles et ceux qui font les services publics, qui font liens. Le Département a été contraint de délibérer sur les 1607 heures. Nous nous sommes abstenu.e.s sur la proposition de délibération, regrettant qu’il n’y ait pas eu un peu de Girondisme face à cette atteinte à la libre administration des collectivités.