Agir pour « préserver et améliorer l’environnement pour les générations futures ». Nous n’en sommes plus là.
Nous sommes ces “futures générations”, concept lancé lors du Sommet de la Terre de Stockholm en 1972, qui laissait penser que nous y échapperions.
Cette année, en Gironde, nous avons subi nombre d’aléas climatiques.
Des épisodes de gel tardif.
Des épisodes de grêle dévastateurs.
Des canicules précoces et extrêmes.
Et puis, il y a eu ce mardi 12 juillet.
Deux incendies, à Landiras et à La Teste-de-Buch qui ont été déclenchés, l’un de manière criminelle, l’autre de manière accidentelle.Ils ont ravagé des forêts ancestrales, leur biodiversité et tout un écosystème, des habitations, des lieux d’activités économiques pendant de longs jours malgré le combat mené avec courage et acharnement par les pompiers.
Ces feux monstrueux ne sont pas des aléas climatiques.
Ce sont des manifestations du dérèglement climatique.
Ces incendies nous ont donné à vivre un air d’apocalypse, un avant-goût de ce qui nous attend, de plus en plus fréquemment et violemment, si nous n’agissons pas vite et fort.
Pour nous.
Pour les générations d’après.
Bruno Béziade, Martine Couturier, Laure Curvale, Ève Demange, Agnès Destriau, Romain Dostes, Maud Dumont et Agnès Séjournet.