Communiqué de presse : Pollution de l’air – particules fines PM2.5

L’État doit agir en cohérence
avec le nouvel indice Atmo!

Pic de pollution aux PM2.5 hier à Bordeaux, mais aucune mesure n’a pu être prise… la faute à l’État !


Lors du Conseil Départemental de décembre, nous alertions sur le danger de la pollution de l’air et en particulier des PM2.5. La pollution de l’air est en effet à l’origine de 48 000 à 67 000 décès prématurés chaque année en France. L’État risque une condamnation avec une astreinte record de 10 millions d’euros par semestre de retard s’il ne prend pas des mesures rapides.


La motion « pour une meilleure qualité de l’air » que nous avons fait voter en décembre par le Conseil Départemental demandait à l’État de prendre le décret nécessaire en Conseil d’État et d’intégrer au plus vite dans le code de l’environnement un seuil réglementaire journalier pour les PM2.5, en conformité avec les objectifs européens et les recommandations de l’OMS.

Sans ce décret, nous nous retrouvons dans une situation comme hier : la qualité de l’air était mauvaise, mais la Préfète de Gironde n’a pu ni activer des restrictions de circulation (alors que le transport représente près d’un quart des PM2.5 émises !) ni interdire le chauffage au bois avec des foyers ouverts ou des appareils individuels peu performants (deux tiers des PM2.5 !).

Il n’est pas acceptable de devoir attendre davantage pour avoir des actions concrètes !

Agir dès maintenant, c’est éviter d’envoyer des messages contradictoires à la population en diffusant un indice indiquant une forte pollution de l’air, sans que les mesures adéquates soient prises par l’État et plus particulièrement les Préfets. Agir dès maintenant, c’est aussi éviter de nombreux morts.

#OnVeutRespirer

Le groupe des élu.e.s Génération.S – EELV du Conseil départemental de Gironde

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